Karneval


En février, le carnaval bat son plein en Allemagne. Et même s'il y fait 25 degrés de moins qu'à Rio et 50 centimètres de neige de plus qu'à Venise, nos voisins Germains savent user de subterfuges pour réchauffer l'atmosphère et mettre de l'ambiance.

N'ayant pas grandi dans une région très "carnavalesque", je ne suis pas particulièrement adepte de cette fête et n'éprouve pas le besoin ni l'envie d'y participer. Sauf que cette année se déroulait la Sulzberger Faschingsmusikfest - traduction : fête musicale et costumée du village d'à côté - qui n'a lieu qu'une fois tous les dix ans.

Sachez que je ne recule devant rien lorsqu'il s'agit de découvrir la culture de Christoph. D'ailleurs, lui seul pouvait me convaincre de porter un pantacourt en velours kaki taille XXL, une paire de bretelles usagée, une chemise à carreaux, un chapeau peu conventionnel et un accessoire unique qui m'a bien "démangée".



Comme tout le monde n'a pas la chance d'avoir cinq couches de vêtements et une paire de grosses chaussettes en laine pour ne pas devenir congelé pendant le défilé, chaque char propose son petit "cocktail" en plus des fioles de schnaps lancées au public. Ils pensent vraiment à tout ces allemands !



N'empêche qu'avec mon déguisement ultra sexy et mon partenaire non moins ridicule, nous avons réussi à rentrer en auto-stop. Comme quoi un brin de folie peut parfois rendre bien des services...

1, 2, 3...